OUPS. je crois que j'ai effacé ma prose avant de la valider. Si oui: voici un résumé. SI non, vous aurez deux avis pour le prix de un! En résumé: j'ai adoré. Long mais on ne voit pas le temps passer (même si le site de IMAGIX renseigne une durée de 94 min!!!). QUESTION: quelqu'un peut-il me renseigner sur l'enveloppe remise par DI CAPRIO à la psy. Une fois dans le tiroir, on n'en parle plus! Serait-ce l'amorce de Les Infiltrés II, selon les bonnes (?) habitudes de Scorcese? Quelqu'un peut-il me répondre? Je brûle d'impatience. Merci d'avance et bon ciné.

Un film à grande gueule, mais peu dans le ventre finalement. Sur une base de chassé-croisé entre ripoux et taupes, Scorsese se sent obligé de rajouter de grandes pensées sur les rapports père-fils, le mensonge, les irlandais et j'en passe. Mais où veut-il en venir? A force de recevoir de messages, je ne savais plus où était le coeur du film. Et quoi avec cette fille qui sert de lien entre les personnages et puis disparaît (sans vouloir trop en parler pour ceux qui iront voir)? Et ces Chinois tout droit sorti d'un clip ringard avec leurs micro-processeur à la James Bond? Au bout de compte, j'ai l'impression que tout ce beau monde est content d'avoir fait du Scorsese - mais pas le bon. Et c'est vrai que la violence gratuite va en crescendo jusqu'à en devenir risible.

Du "Internal Affairs" à-l'américaine. Un tout bon scénario (le même qu'Internal Affairs sauf qu'ici, il n'y a qu'un seul film et pas 3), des bons acteurs, une bonne ambiance de film et une fin de film bien prennante. A aller voir sans aucun doute.

Après la déception relative (et toute personnelle) de Gangs of New York, Aviator avait amorcé une progression très prometteuse pour le Tandem Scorcese-Di Caprio. Quant à Departed, plaisir m'est de constater qu'il assied définitivement la maturité de jeu de Leo et réhabilite les talens de véritable conteur mafieux de Martin. Mais Departed, ce n'est pas seulement un faux voyou infiltré dans une bien sinistre coterie, c'est aussi un policier abjectement roublard (Matt Damon aussi talentueux de duplicité sournoise quand dans Mr Ripley) et un parrain de montrueuse envergure dans tous les sens du terme (qui mieux que Nicholson peut enfiler avec classe et humour le costume d'un bonhomme aussi épouvantablement détestable?). Bref un chassé-croisé étourdissant d'intelligence cruelle orchestré par des gueules qui en imposent: Baldwin, impeccable en paternel de ses troupes, Wahlbergh, délicieusement ignoble et Sheen Père, décidément devenu trop rare au 7è Art! Quant à l'atout coeur et charme, l'exquise Vera Farmiga irradie de douceur dans ce monde de brutes bien masculines! Bref, une distribution cinq étoiles pour un scénario qui n'en compte pas moins. Les fleurs bleues auront tout de même bien du mal à digérer l'ultime et féroce carnage .... Mais s'agit-il d'film de gangsters ou non? L'hémoglobine semble inévitatble... Une petite merveille dans le registre de la manipulation malsaine!

Film très prenant au début avec une bonne idée de départ mais par après ca s'essouffle: on dirait que Scorsese tient systématiquement à en rajouter des tonnes pour faire un LONG film de 2h30 passées et ça se ressent particulièrement vers la fin au niveau du scénario. Concernant les acteurs, rien à redire: égaux à eux même - dans le bon sens du terme. A noter tout de même la prestation de Nicholson, moins cabotin que d'habitude et qui habite vraiment son personnage.