David Fincher s’impose comme l’un des réalisateurs les plus efficaces de sa génération. Il nous délivre avec Zodiac une nouvelle œuvre stupéfiante d’intelligence et de maîtrise. Dès le générique, il tétanise le spectateur et l’entraîne dans un film rebutant et passionnant à la fois. A travers la quête effrénée de Robert Graysmith à retrouver l’identité du tueur en série surnommé le Zodiac il offre un récit extrêmement linéaire et chronologique tout en filmant son contraire. Car les certitudes acquises sont trompeuses, et Fincher le sait bien. Il glisse dans le discours, dans les plans et sur la direction d’acteurs un doute constant. La vérité est ailleurs, parfois même hors plan. Une angoisse permanente tient en haleine, tous peuvent être coupables, rien n’est démontrable à l’image de certains films noirs des années 30/40. Et c’est la le coup de génie de Zodiac, les lectures se font à de multiples niveaux et malgré une pesanteur latente, l’envie d’aller plus loin dans les découvertes est plus forte. Mais l’indéniable qualité du scénario ne serait rien sans une technique de haut vol et une interprétation judicieuse. La lumière de Harris Savides (Elephant) est magistrale, elle transcende une direction artistique pointue qui donne au film une authenticité saisissante. Quant aux acteurs Gyllenhaal, Harris, Ruffalo et Downey jr forment un quatuor blindé dont le jeu très ciselé et mordant est détonnant.

ce genial realisateur qu'est fincher m'à donné l'occasion de me passer de mes 3 temestas journaliers..........mon dieu que ce film est alambiqué,fouillé trop fouillé,certains y trouveront un trait de genie mais pour cela il vaut mieux eviter la seance de 22h car aprés 7 minutes haletantes rien,nada.........vous sentirez gagner en vous l'endormissssement. j'aurais préféré un plus grand interet voué à ce serial killer(ce terme existait t'il à l'epoque)plutot que l'interet porté par le realisateur à cette gueguerrrrrrrrre intestine entre les services de police et une poignée de journalistes..... Ce film est tres peu accessible ce n'est pas un mal en soi...........alors s'il vous plait messieurs les producteurs prenez vos responsabilités et evitez les bandes annonces raccoleuses...ça evitera à beaucoup de monde d'aller s'ennuyer durant 2h40.

Circulez y'a RIEN à voir ! Plus de 2 heures de film pour arriver à la conclusion que l'enquête n'a mené à rien... Oui, ça ou regarder les enregistrements de la Commission Dutroux, c'est kif kif. Seven était un très bon film, Panic Room était un bon film et avec Zodiac, Fincher invente le Thriller sans "thrill"... un mauvais film quoi !

Après un Panic Room mineur mais efficace grâce à son angoisse permanente, David Fincher revient au thriller policier onze ans après Seven, son chef-d'oeuvre absolu. Avec Zodiac, il raconte l'histoire de l'enquête policière sur le tueur du Zodiaque qui a sévi pendant presque dix ans aux Etats-Unis et qui n'a jamais été retrouvé. Dès le début, on retrouve la technique fincherienne qui n'a rien perdu de sa superbe : entre de larges plans d'extérieurs et des close-up lors des scènes les plus angoissantes, nous nous retrouvons bien devant un film de l'ancien réalisateur de vidéo clips qui retrouve ici ses lettres de noblesse avec un thriller haletant, intelligent, extrêmement bien foutu et surtout pa-ss-io-nn-ant du début à la fin. La longue durée (presque 2 H 40) risque d'en rebuter plus d'un mais plus l'enquête avance, plus on est pris et intéressé dedans et on ne s'occupe plus du rythme lent avec lequel Fincher a voulu raconter son histoire. Si il faut être clair sur un point, c'est que ZODIAC est, après Se7en, le film le plus abouti de son créateur et plus que certainement un nouveau classique du genre. Accompagné d'une musique fort bien choisie et d'un groupe d'acteurs bluffants (Jake Gyllenhaal et Robert Downey Jr. sont excellents), ce thriller est d'ores et déjà un must du genre qu'il faut absolument pas louper !

Entre Darlène, Marlène et Charlène, j'avoue que je me suis un peu perdu. Le film est long, il grouille de noms et de détails, et je me suis dit que j'aurai dû prendre un calepin pour noter afin de m'y retrouver un peu mieux. Néanmoins, je savais en rentrant dans la salle que ce ne serait pas une partie de plaisir. J'aime les films de Fincher car ils me forcent à réfléchir, je sors de là peut-être perplexe et confus, mais jamais déçu.