La Colline a des yeux

Titre original: The Hills Have Eyes
Origine:
  • États-Unis
Genre:
  • Horreur
Public: À partir de 16 ans
Année de production: 2006
Date de sortie: 09/08/2006
Durée: 1h46
Synopsis : Les membres de la famille Carter s'entendent à peu près aussi bien qu'un fondamentaliste musulman avec un caricaturiste danois. Du coup, l'idée de passer plusieurs jours enfermés dans la voiture familiale, sous le cagnard du désert du Nouveau Mexique, ne les remplit pas forcément d'une joie ineffable. C'est que Big Bob, le père, a décidé d'aller fêter son anniversaire en Californie et a exigé que tous les membres de la famille soient présents. Sauf que, de la Californie, ils n'en verront pas la première corde de string, puisque la caravane tombe en rade au milieu de nulle part. Mais les Carter ne se sentiront pas seuls bien longtemps. Quelques mineurs, laissés là depuis les derniers essais atomiques, ont quelques très chouettes jeux pour égayer les fins de soirées : l'ampute-pocker, le 1-2-3-violée ou encore le cache-cache-perdu-t'es-mort !
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    6.0/10 14 votes - 14 critiques
  • 5.0/10  Cote de lalibre.be du film La Colline a des yeux

Avis des internautesdu film La Colline a des yeux

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Publié le 28 novembre 2006
Fils d’Alexandre Arcady, Alexandre Aja est sorti de l’ombre avec un film de survival français, Haute Tension. Repéré par Wes Craven, ce dernier propose à Alexandre Aja de réaliser le remake de son film sorti en 1977, « La Colline a des yeux ». Aja accepte à condition d’avoir les coudées franches et d’imposer sa propre vision de ce remake. Sans trop hésiter, Wes Craven, en tant que producteur, donne carte blanche au Frenchie fraîchement débarqué aux States. Le résultat est à la hauteur de la confiance accordée à ce jeune réalisateur Français. Malgré que le film original soit amplement respecté, le film transpire la patte d’Alexandre Aja de bout en bout. L’ambiance y est poisseuse et malsaine. Non pas, par de grands effets de surprise comme le veut la mode actuelle des films du genre, mais simplement et efficacement, par une tension qui ne cesse de grimper pour arriver à une apogée terrifiante. Un vrai survival où la réflexion laisse place peu à peu aux réflexes instinctifs. Comme dans l’original, les sous-entendus critiques sur notre société ne sont pas oubliés. En parlant d’habitants irradiés par des essais nucléaires, Alexandre Aja évoque les conséquences de toute décision politique et militaire de guerre sur des populations, qui ont juste le droit de subir. Faut-il rappeler l’actualité pour comprendre le parallèle avec la politique de Bush en Irak ? Au final, Alexandre Aja réussit pleinement dans l’exercice périlleux du remake dans un genre qui avait tendance à s’essouffler, exception faite de The Descent sorti cette année. et n’oublie pas pour autant de donner contexte politique à son propos. Á Retenir : le survival retrouve ses lettres de noblesse, remake réussi, film d’actualité, confirmation du talent de Aja et un pompiste très fashion.

Publié le 29 septembre 2006
Une Fois n’est pas coutume, enfin un remake d’une excellente facture. Alexandre Aja, jeune réalisateur de 28 ans ne se contente pas seulement de d’adapter paresseusement ou d’améliorer à grand renfort d’effets spéciaux. Il impose sa griffe mordante, il s’approprie l’œuvre. Il nous la livre brutale, calibrée et assumée au point de nous faire suffoquer à force d’anxiété ou d’écoeurement. Traité à la manière d’un western horrifique et réaliste, ce survival joue sur la réflexion autant que sur le visuel. Face à une telle situation, tous les principes explosent. Le spectateur est en permanence mis à contribution : que ferait-il en pareille circonstance ? Se sent-il capable d’anticiper et de provoquer une cruauté plus intense que celle des agresseurs, juste par instinct de survie ? C’est là toute la profondeur du traitement. Pas de complaisance, ni de gratuité, « la colline a des yeux » se pose comme une évidence malgré son message parfaitement incorrect. Si le fond est impeccablement dominé, la forme n’est pas négligée non plus. Le montage incisif, les scènes parfois speedées, la photo granuleuse dans l’action participent à l’effervescence générale. Sentiment accentué par une bande son sagace entremêlée de réverbérations stridentes et d’une musique tantôt onirique, tantôt menaçante. Le casting, impeccable, dirigé d’une main de maître, donne à chaque personnage une consistance réelle et profonde. Bref ce film est certainement l’un des plus accomplis dans le genre depuis quelques années. Une insolente et ahurissante réussite qui laisse pantois !

Publié le 3 septembre 2006
Bon c'est sûr qu'au début, aux premières images du film, on se dit que ça va gicler...Et ça gicle, mais on se rend vite compte que ce film est à classer dans les séries B. Une fois la moitié du film, il faut le prendre au 2è voir 3è degré, histoire de pas regretter les 7,5 euros. Et finalement on rigole des situations tragi-comiques, du scénario style "enfonceur de porte ouverte", et ça passe comme un petit film bien sympa. Ma femme me faisait remarquer que finalement les Freddy et compagnie de notre époque n'étaient pas mieux. Up to U.

Publié le 21 août 2006
Effrayant et trash m'avait-on dit. On avait oublié de préciser nullissime! Rah que ce film est mauvais. Si vous aviez envie d'un film effrayant, passer votre chemin, a part quelques sursauts, ce navet n'offre que des ectolitres d'hémoglobines. Scénario catastrophique (passé l'intro, on a déjà tout compris), méchants aussi débiles que mal faits... On est TRES loin d'un stress que peut offrir "the Descent". Economisez vos euros !!

Publié le 20 août 2006
Etant un inconditionnel du film fantastique, d'horreur à une certaine époque notamment grâce au festival du film fantastique de Bruxelles, j'ai appris ce que c'était qu'un film gore. Il existe des films gores vraiment pas terribles mais celui-ci fait partie des bons films de série B. On s'amuse, on rit, il y a les méchants et les gentils et le gentil était vraiment indestructible ! Le très méchant ressemble beaucoup au très gentil méchant dans le film "The Goonies". Quelques faiblesses dans le scénario comme par exemple, le gentil part tout seul avec une hache défié tout une tribu de cannibales assoifés de chair fraîche pour ramener son bébé alors qu'il avait une arme à disposition (bien sûr les 2 adolescents l'avaient gardé pour se protéger ) et le gamin ingénieux tire dans le vide gaspillant une chance de sauver leur peau...enfin le film gore où il ne faut pas trop réfléchir mais s'amuser à rire des scènes d'actions qui sont bien réussies...

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