à lynx : ce film est trop occidentalisé, tu as raison, il l'est dans le sens qu'il est pudique. la réalité africaine est plus dure, plus violente. si c'est ça que tu cherchais, je comprends que tu sois déçue. qu'il soit américain, c'est encore plus surprenant il ne manque pas de films où abonde l'hémoglobine. heureusement, il y a encore des films comme celui-ci, le pianiste ou la liste de schindler pour raconter l'inimaginable sans nous faire vomir au sens propre

Lynx, tu veux peut-être que le héros du film t'envoie un mail pour s'excuser de s'être enfui en Belgique avec ses enfants et neveux? Avec 1 million de mort, nous n'avons vraiment pas la même notion du happy end !!!

je conseille à tout le monde d'aller le voir... je pense qu'on sort différent après ce film, si vrai

A voir absolument ! Une aventure qui n'est pas une fiction ! Il dénonce la passivité des occidentaux et la complicité des français lors du génocide ! Tout en traitant l'histoire d'un héros.

Le génocide anti-tutsi de 1994 expliqué à travers le combat de Paul Rusesabagina, gérant de l’hôtel Milles Collines. Le film dénonce la responsabilité de la Belgique dans cette guerre entre hutus et tutsis. La division arbitraire que cette dernière a établi entre citoyens d’un même pays a été perpétrée par les belges accusés d’avoir ainsi alimenté la haine. L’assassinat du président Juvénal Habyarimana après la signature du traité de paix apparait ainsi comme simple prétexte utilisé par les rebelles pour engager les massacres et les horreurs à l’encontre des tutsis. Suite à l’évacuation des étrangers et au retrait des forces de l’ONU qui n’ont pas le pouvoir d’intervenir militairement, le pays est complètement abandonné par les puissances étrangères tout d’abord indifférentes au sort des rwandais sauvagement assassinés par milliers par les rebelles. Je suis allée voir le film pour m’informer. Les guerres et conflits sont devenus choses tellement banalisées, édulcorées, morcelées par les médias qu’on finit par cesser d’y prêter une oreille attentive et par s’y désintéresser totalement. Parce qu’il est si facile de sentir que les vrais enjeux ne sont pas ceux que l’on nous avance et qu’il est si difficile de connaître une vérité souvent complexe. Si bien que finalement on ne sait pas bien à quoi il servirait de la connaître. Le pouvoir du simple citoyen n’est-il pas insignifiant. Mais je ne regrette pas le déplacement même si ce que j’ai appris me révolte tout à fait. Si le simple citoyen n’a pas les moyens d’agir pour sauver des vies innocentes en danger dans des pays en conflit, les responsables politiques qui le représentent peuvent agir en son nom. Le problème c’est que les représentants d’un peuple n’ont de ce rôle que le titre. Concrètement, ils ne savent pas faire autre chose que défendre des intérêts économiques et financiers. Parce que s’il en était autrement, il n’existerait plus de conflits armés, d’interventions militaires et autres assassinats justifiés par des mensonges qui ne profitent qu’à des accords et des échanges d’intérêts dont on ignore tout.