Café Lumière

Origines:
  • Taïwan
  • Japon
Genre:
  • Comédie dramatique
Public: Tout public
Année de production: 2003
Date de sortie: 06/07/2005
Durée: 1h49
Synopsis : Tokyo, de nos jours. Un quartier résidentiel où circulent les tramways. Yoko revient d'un séjour à Taiwan, elle décide de visiter une librairie à Jimbocho, le quartier des bouquinistes. Hajime, un garçon plutôt silencieux qui aime enregistrer le bruit des trains qui traversent la ville, dirige la boutique. Après le divorce de ses parents, Yoko a été élevée par son oncle à Yubari, au nord du pays. Aujourd'hui, elle reprend contact avec son père et sa nouvelle épouse...
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    4.6/10 3 votes - 3 critiques

Avis des internautesdu film Café Lumière

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  • 1
Publié le 14 juillet 2005
De belles images... mais en temps réel à ne plus pouvoir tenir sur son siège d'impatience qu'il se passe quelque chose. On s'endort et on apprend à dire "mh!" et "Oïe" en japonais. Quel ennui...

Publié le 12 juillet 2005
dans un pays où les moyens de communication sont légion, il semble suprenant qu'on ne puisse pas se parler ou tout simplement exprimer ce que l'on ressent... ce film en est une bonne illustration. Cependant, je trouve que le cinéma nippon de ces dernières années à trop tendance à vouloir faire des film d'auteur intimistes où le temps s'écoule très très lentement...frisant parfois l'ennui comme c'est le cas avec ce long métrage... Ce film s'apparente à une scène de vie dans une famille japonaise sans réel but...j'ai été vraiment déçu...

Publié le 8 juillet 2005
De la distance entre les êtres, matérialisée par l'omniprésence des moyens modernes de "communication". De la difficulté de se dire qu'on est là l'un pour l'autre, de se dire "je t'aime". Le tout dit par les regards, les silences, l'errance, cette dernière se faisant surtout par les trains, qui semblent obséder Hou Hsiao Hsien. Quelle meilleure image possible, en effet, que les trains? Les trains qui éloignent et rapprochent, guident ou perdent, protègent et étouffent. Lieux d'une immense solitude publique, où se retrouveront le couple central du film, après s'être continuellement ratés ou protégés l'un de l'autre. Lui, preneur de son obsédé par les trains et dont les parents sont fabricants de parapluies que les personnages s'offrent les uns aux autres (comment mieux suggérer cette idée de protection non-dite?). Elle, fatiguée et endormie sur la banquette du train. Il l'aperçoit, baisse son micro et se dirige vers elle pour l'observer, apaisé. Scène où le spectateur réalise qu'il l'aime. Scène qui ne semble possible que dans ce cas de point de vue restrictif (elle ne voit pas ce regard amoureux). Une autre scène magnifique : les parents viennent voir leur fille, après qu'elle leur ait annoncé qu'elle est enceinte. Ils mangent, boivent, s'agitent, mais la caméra reste sur le père, figé et silencieux. On attend qu'il dise quelque chose, comme qu'il accepte cette naissance, qu'il en est heureux, qu'il sera là pour elle et lui, mais rien. Indéfiniment la caméra sur le père, figé et silencieux, indéfiniment rien. A chaque mouvement, il semble s'élancer, puis finit toujours par se rabattre sur son assiette. Puis, finalement, il prend une pomme de terre dans son assiette et la pose dans celle de sa fille. "Tu as toujours aimé les pommes de terre". (... !!!). Un film en hommage à Ozu, dont Hou Hsiao Hsien garde l'amour de ses personnages, de leurs faiblesses et de leur luminosité. Il se place à leur hauteur et leur laisse le temps d'exister. Par contre, contrairement au maître, il délaisse la parole, ce qui le fera considérer comme hermétique par certains, comme d'une nécessaire et humaine opacité par d'autres.
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