Le Tout Nouveau Testament

Origines:
  • Belgique
  • France
  • Luxembourg
Genres:
  • Comédie
  • Fantastique
Public: Tout public
Année de production: 2015
Date de sortie: 02/09/2015
Durée: 1h53
Synopsis : Dieu existe. Il habite à Bruxelles. Il est odieux avec sa femme et sa fille. On a beaucoup parlé de son fils, mais très peu de sa fille. Sa fille s’appelle Ea. Pour se venger elle balance par SMS les dates de décès de tout le monde…

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Avis des internautesdu film Le Tout Nouveau Testament

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Publié le 7 septembre 2016
Est-ce que le film ‘‘Le tout nouveau testament’’ est uniquement un film blasphématoire? Eh bien non, ce n’est pas uniquement un film satanique, antichrétien et faisant la promotion de la théorie du genre. Non c’est également le plagiat inversé d’un livre datant de 2010 et écrit par un chrétien. Le titre du livre: 18 la prophétie: 1- à l’aube du premier jour. Le nom de l’auteur: Atanas Ivanov Koutrev. Les similitudes entre les deux œuvres sont troublantes. Le livre en question est un mélange de religion, de fantastique, de philosophie avec un peu d’humour. Le film également. Le livre est une version moderne et rock and roll de la Bible. Le film également. Dans le livre, un jeune homme de 18 ans, vivant à Paris commence à avoir des songes prophétiques, suite à cela, il comprend qu’il doit partir à la recherche de 18 prophètes pour sauver le monde. Il prêche la fin du monde matérialiste et le nombre 18 revient constamment au sein de l’ouvrage. Dans le film, une jeune fille vivant à Bruxelles décide suite à une rébellion vis-à-vis de Dieu, de partir à la recherche de 6 apôtres pour compléter les 12 de Jésus-Christ afin d’arriver au nombre 18. Elle prêche le matérialisme et la rébellion vis-à-vis de Dieu. Le nombre 18 revient constamment au sein du film, sans que personne ne puisse expliquer pourquoi, ce qui n’est pas surprenant car l’auteur ne le révèle que dans le tome 4, or les réalisateurs ont clairement plagié le tome 1. La scène du film dans laquelle la jeune fille est debout face à la fenêtre de son immeuble vient directement du premier songe du livre. La tour de Dieu dans le film ressemble visuellement à l’illustration de la Compagnie Denver dans le livre. En image subliminale pendant la séquence avec le petit garçon au chapeau noir, on voit une montagne qui ressemble à la montagne sur la couverture du livre. La première partie du livre évoque de nombreux songes prophétiques, idée reprise dans le film. La seconde partie du livre raconte l’histoire du jeune homme lorsqu’il part à la recherche des 18 personnes de son premier songe. Chacun de ses apôtres a son propre chapitre, le tout selon un découpage minutieux afin que chacun ait sa partie bien spécifique. Idée également reprise dans le film. Dans le livre, Dieu guide le personnage principal via des songes. Dans le film, Dieu est un salaud, combattu par le personnage principal, ce qui rend le travestissement du message de l’auteur d’autant plus grave. Le but du réalisateur étant clairement de manipuler l’information afin que le public ne puisse pas connaître la vérité sur le nombre 18. Dans le livre, dans le chapitre 35 de la seconde partie, le personnage principal se retrouve face à ce qu’il croit être un miroir alors qu’en réalité il s’agit d’une baie vitrée derrière laquelle il voit quelqu’un qui lui ressemble comme deux gouttes d’eau. Cela fut également repris dans le film, il s’agit de la scène du miroir avec François Damiens. Impossible pour le spectateur d’y trouver un sens sans avoir lu l’ouvrage en premier. Dans le film, le petit garçon au chapeau noir est peut-être une référence à l’homme au chapeau noir du livre. Dans le film, la scène sous la pluie dans laquelle la jeune fille écarte les bras est une reprise du chapitre 38 de la seconde partie du livre. Dans le film, la jeune fille reconnaît elle-même que ce n’est pas à elle d’écrire ce nouvel évangile, et que fait-elle? Elle choisit un clochard au hasard et dyslexique de surcroît. C’est ainsi que le réalisateur voit l’écrivain en question, comme un clochard qui peut-être piétiné par lui car étant moins puissant financièrement. Plus tard dans le film, on apprend que le clochard aurait passé 6 mois en prison. Dans le livre, le personnage principal finit par embrasser la passion Christique sous forme d’emprisonnement carcéral qui durera en tout et pour tout 6 mois. Dans le film, on voit à la fin le clochard dédicacer des livres, tout comme l’auteur le fait dans la vraie vie. Dans le film, la fille et le clochard se rendent dans un endroit qui ressemble à l’illustration de la planète 8 du livre. Dans le livre, il n’y a pas de place pour la sexualité. Dans le film, il n’y a que ça. L’homosexualité y est mise en avant comme une qualité via le dernier apôtre, sans parler de la zoophilie. Dans le chapitre 40 de la troisième partie du livre, il y a un passage de réflexion évoquant des oiseaux, c’est également le cas dans le film. Pour ce qui est de l’identité de la jeune fille du film. Il ne faut pas chercher bien loin, car dans le livre, dans le chapitre 31 de la troisième partie, le méchant de l’histoire tombe sur une fille qui lui rappelle le personnage principal, car elle est dotée de la même lumière. Dans le livre, dans la seconde partie, le personnage principal dit à un de ses futurs apôtres de lâcher son arme en échange d’un cappuccino. Dans le film, la jeune fille en fait de même face à François Damiens. Dans une Interview qui date de début 2013, l’auteur du livre a dit que chaque musique représentait pour lui un livre différent. Dans le film, ils ont également repris cela, car la jeune fille dit que chaque personne a sa propre musique intérieure. Finalement quand on enlève du film tous les éléments qui viennent du livre, que reste-t-il? Il reste des blasphèmes, de la nudité, de la zoophilie, de la théorie du genre, un poisson qui chante, des poulets dans une salle de cinéma, des machines à laver, des SMS et… et c’est tout en fait. Cela fait peu pour un film de deux heures. Et on constate que certains satanistes sont prêts à investir des millions pour inverser le message d’un chrétien indépendant. Message qui bien que le livre soit fantastique, est tiré de faits réels.

Publié le 6 février 2016
L'association Poelvoorde - Van Dormael était prometteuse. Elle tient la route mais plus dans la superposition des univers que dans leur fusion. Poelvoorde traverse l'univers de Toto le héros avec ses caractéristiques propres et le début amusant évolue en douceur vers une nostalgie surréaliste très belge. Quelques très beaux moments, mais une fin un peu en queue de poisson...au-dessus de la moyenne de la production actuelle en tous les cas donc à voir.

Publié le 23 octobre 2015
Pas mal de gags et de réparties marrants au début. Puis, tout s'affadit hormis quelques bonnes trouvailles. Poelvoorde aura beau clamer sur toutes les radios que ce film n'est pas insultant à l'égard de Dieu, auquel il fait semblant de croire, le scénario n'est qu'une insulte permanente à l'encontre de la foi chrétienne. Toutefois, pas de quoi partir en guerre contre ses auteurs : la liberté de penser est sacrée et quiconque a envie de blasphémer en a le droit le plus absolu. Libre à chacun qui consulte mon commentaire de vérifier par soi-même ce qu'il en est. Quoi qu'il en soit, à part quelques séquences lumineuses, ce film m'a laissé relativement indifférent en raison de sa "morale" convenue et respectueuse de la pensée unique du moment.

Publié le 2 octobre 2015
A voir les avis, ce film ne laisse pas indifferent. J'y ai passé un très bon moment, sans atteindre le grandiose.

Publié le 1 octobre 2015
Le film est parfois un peu répétitif mais il y a de véritables moments d'émotion, de la poésie, de la recherche dans les images, des idées originales.On pense parfois à Amélie Poulain. Je ne vais pas prêcher dans la rue pour convertir les futures spectateurs d'aller voir le film mais j'ai suivi avec un certain bonheur l'histoire racontée. Je ne serai donc pas apôtre mais néanmoins disciple.

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