99 Homes

Origine:
  • États-Unis
Genre:
  • Drame
Public: Tout public
Année de production: 2014
Date de sortie: 27/04/2016
Durée: 1h52
Synopsis : Rick Carver, homme d’affaires à la fois impitoyable et charismatique, fait fortune dans la saisie de biens immobiliers. Lorsqu’il met à la porte Dennis Nash, père célibataire vivant avec sa mère et son fils, il lui propose un marché. Pour récupérer sa maison, sur les ordres de Carver, Dennis doit à son tour expulser des familles entières de chez elles...

Avis des internautesdu film 99 Homes

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Publié le 22 mai 2016
Film prenant, belle morale au final...Excellents acteurs, on se croirait même plus dans un documentaire que dans un film. D'ailleurs tout est basé sur des faits réels. On ne s'ennuie pas du tout.

Publié le 26 avril 2016
Ramin Bahrani nous présente un «99 Homes » haletant au sujet trop actuel et particulièrement délicat à traiter. Basé sur un système économique réel mis en place aux USA après la crise des subprimes, les faits se déroulent en 2010 et évoquent une machine financière qui broie tout sur son passage, n’hésitant pas à déshumaniser les plus démunis. Notre avis complet sur ce film bouleversant du cinéma américain indépendant est sur: http://www.ecran-et-toile.com/deauville-2015/99-homes

Publié le 9 février 2016
Sans complaisance, Bahrani revient sur la crise américaine des subprimes et démontre comment certains se sont enrichis alors que d'autres buvaient la tasse. Là où McKay explorait les spéculateurs financiers ayant eu le nez fin dans The Big Short, Bahrani s'intéresse aux agents immobiliers sans scrupules qui ont racheté des dizaines de maison pour une croûte de pain, lorsque les propriétaires endettés ne savaient plus payer les remboursements, le taux variable des intérêts étant devenu exorbitant. Parallèlement à la description du mécanisme des foreclosures, procédures d'éviction assez musclées, opérées de concert avec les banques et le bureau su sherif (certaines scènes sont assez atterrantes), on plonge dans la psychologie de deux personnages complexes et dans l'étrange relation qu'ils vont nouer. Dennis (Andrew Garfield), jeune père célibataire vivant avec sa mère, est expulsé manu militari alors que la procédure d'appel est toujours en cours. Pour racheter la maison familiale, il conclut un pacte avec le diable, Rick Carver (Michaël Shannon), l'agent immobilier responsable de son éviction, et commence à travailler pour lui. La fin justifie-t-elle les moyens ? C'est ce que va découvrir Dennis, à qui Carver va tenter de vendre son anti-rêve américain, justifié selon lui, par le fait qu'aux Etats-Unis, c'est la règle du chacun pour soi. Alors autant en profiter et avoir sa grosse part du gâteau, les expulsés ayant eux-même contribué à leur propre sort, en voulant s'offrir un part de l'american dream à n'importe quelle condition. Shannon est impeccable et Garfield n'a jamais été aussi bon. On sort du film dérangé, preuve qu'il y a eu un traitement habile du sujet, sans que l'aspect émotionnel, bien présent, ne soit sacrifié sur l'autel de la pédagogie. Fort !
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