Irrational Man

Origine:
  • États-Unis
Genre:
  • Comédie dramatique
Public: Tout public
Année de production: 2015
Date de sortie: 05/08/2015
Durée: 1h36
Synopsis : Professeur de philosophie, Abe Lucas est un homme dévasté sur le plan affectif, qui a perdu toute joie de vivre. Peu de temps après son arrivée dans l'université d'une petite ville, Abe entame deux liaisons. Dabord avec Rita Richards, collègue en manque de compagnie qui compte sur lui pour lui faire oublier son mariage désastreux. Ensuite avec Jill Pollard, sa meilleure étudiante, qui devient aussi sa meilleure amie. C'est alors que le hasard le plus total bouscule le destin de nos personnages lorsqu'Abe et Jill surprennent la conversation d'un étranger et s'y intéressent tout particulièrement. Après avoir pris une décision cruciale, Abe est de nouveau à même de jouir pleinement de la vie. Mais ce choix déclenche une série dévénements qui le marqueront, lui, Jill et Rita à tout jamais.

Avis des internautesdu film Irrational Man

Vous devez être connecté pour ajouter une critique Créez un compte
Publié le 5 novembre 2018
Le début sans surprise et téléphoné et je n'ai pas trouvé la suite "changeante" par rapport aux Woody A. précédent. J'ai vu ce film comme un précédent où on change deux trois trucs, mais rien de vraiment jubilatoire. Bon, voila quoi.

Publié le 8 décembre 2015
« Le rassurant de l’équilibre, c’est que rien ne bouge. Le vrai de l’équilibre, c’est qu’il suffit d’un souffle pour tout faire bouger ». Ce n’est pas Woody Allen qui contredira Julien Bracq, avec « L’homme irrationnel » tant le film joue avec l’équilibre. A un point tel que c’en est fascinant et envoûtant. Avec « Match point », on avait découvert un travers nouveau chez le réalisateur, le cynisme, celui qui tend à flirter sciemment avec l’immoralité, hypocritement lissée au point de la cautionner. Avec « L’homme irrationnel » Allen retrouve cette veine, et disons cette verve qui amuse plus qu’elle ne dérange. De cette incroyable facilité scénaristique, où le sentiment culpabilité est malmené, on touche aux questionnements existentiels de l’amour (de soi, celui qu’on porte à l’autre), de l’ambition (courir après sa réputation, conquête de l’inaccessible) et de l’estime de soi (fatuité, égocentrisme). La narration croisée en voix-off de Abe et Jill fait se juxtaposer le raisonnement à savoir qui porte la plus grande responsabilité. Allen ne tranche pas, goguenard, il laisse le spectateur se triturer les méninges, il le veut réactif. Et cela fonctionne, la salle était partagée, certains (face à une situation aussi désopilante) riaient, les autres gênés se recalaient constamment dans leurs sièges. Ce malaise palpable tient à l’écriture et à la construction du récit. Pas d’appesantissement, pas de verbiage, mais au contraire une vraie fluidité dans l’action et la parole, pour livrer un film au parfait équilibre. Ce même équilibre que l’on retrouve chez l’antinomique duo d’acteur, entre un imposant Joaquin Phoenix bouffi, imbu de sa personne et de la fraîche Emma Stone qui sous son apparente fragilité révèle un tempérament sombre. Leur talent respectif, couplé à la subtile direction d’acteur en font d’ors et déjà un couple de légende pour le cinéma. « L’homme irrationnel » est l’un des meilleurs films du cinéaste, il semble à l’apogée de son art, gommant de fait ce qui agaçait parfois chez lui ces derniers temps, discours en creux pour « Vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu », maniérisme allenien de son « Magic in the Moonlight » ou encore paresse de « Minuit à Paris ». Il touche ici sur la forme (exception faite de la photo toujours trop saturée) et le fond, au subtil mélange d’un film grand public intelligent et caustique, un vrai travail d’équilibriste !

Publié le 28 septembre 2015
Un des pires Woody Allen jamais produits. Non seulement il n’y a aucune ambiguïté dans son discours sur la morale mais le film devient moral lui-même au fur et à mesure que l’inspiration se dissipe. Achevant de transformer un essai formellement trop apprêté (bravo au chef décorateur) en démonstration scolaire frisant l’ineptie (Voir E.Stone répéter trois fois de suite « this is murder » nous révèle deux choses : la bêtise se cache partout et elle est une véritable torture).

Publié le 27 septembre 2015
Je suis aussi de ceux qui ont aimé ,on ne s'ennuie pas du tout . C'est un Woody Allen fidèle à lui-même ,des personnages torturés à son image ,un bon jeu d'acteurs ,une fin morale pour avoir bonne conscience ,bref à voir .

Publié le 21 août 2015
Bon, moi je suis de ceux qui ont aimé... Un très agréable cours de philo, des acteurs convaincants, des dialogues brillants, une action vive, bien filmé...

Ils recommandent ce film

Partager

Suivez Cinebel