Sils Maria
Réalisateur:
Origines:
- Suisse
- France
- Allemagne
Genre:
- Drame
Année de production: 2014
Date de sortie:
20/08/2014
Durée: 2h03
Synopsis :
A 18 ans, Maria Enders a connu le succès en incarnant Sigrid, jeune fille ambitieuse et au charme trouble qui fascine et conduit au suicide une femme mûre, Helena. Vingt ans plus tard, à l'apogée de sa gloire, elle reçoit à Zurich un prix prestigieux au nom de Wilhelm Melchior, l'auteur et metteur en scène de la pièce qui, quelques heures avant la cérémonie, meurt subitement. On propose à Maria Enders de reprendre cette pièce, mais cette fois de l'autre côté du miroir, dans le rôle d'Helena.
Avis des internautes du film Sils Maria
- 1
Publié le 28 août 2014
Sils Maria est un drame à haute portée psychologique, sublimé par un très beau jeu d'actrices ainsi que des paysages envoutants. Malgré quelques longueurs, l'histoire est intéressante et les réflexions abordées nous font nous questionner sur notre propre rapport au temps et à nous-mêmes.
Publié le 20 août 2014
Je n’ai pas été totalement transportée par ce film, malgré les thématiques très intéressantes (le passage du temps, l'alternance des rapports de force, l’évolution de la profession, la réflexion sur l’art, la starification, l'utilisation de la presse à scandale et la place des gadgets multimédias dans nos vies) et le bon alliage des actrices, sans oublier l’intelligence dans la manière de les évoquer.
Beaucoup de bons points donc, mais les mises en abyme et autres jeux de miroirs sont tellement nombreux et surlignés que j’ai eu l’impression de passer plus de temps à les répertorier qu'autre chose, alors que j’aurai préféré me laisser emporter par le récit.
Sils Maria est plus un film d'actrices que de femmes, qui m’a laissée un peu sur place et comme en-dehors, me cantonnant essentiellement à mon rôle d'observatrice et de spectatrice. Pourtant Juliette Binoche est une excellente comédienne, qui a du métier et qui sait « y faire » mais elle n’est jamais arrivée à toucher la moindre corde sensible en moi. Peut-être la faute à un scénario trop écrit, trop léché, trop cérébral, à la trop proche proximité du rôle et de l’interprète et ma difficulté de pouvoir m'immiscer entre les deux. Peut-être aussi la faute à mon relatif désintérêt du métier d'acteurs, avec cette impression de se regarder le nombril. La bonne surprise est finalement du côté de la jeunesse, Kristen Stewart et Chloë Grace Moretz n'ayant pas à rougir de leur performance, face à une actrice aussi confirmée que Juliette Binoche.
- 1
Masse Philippe