Sur la route

Titre original: On the road
Origines:
  • États-Unis
  • Royaume-Uni
  • France
Genres:
  • Aventure
  • Drame
Public: Tout public
Année de production: 2012
Date de sortie: 06/06/2012
Durée: 2h20
Synopsis : Au lendemain de la mort de son père, Sal Paradise, apprenti écrivain new-yorkais, rencontre Dean Moriarty, jeune ex-taulard au charme ravageur, marié à la très libre et très séduisante Marylou. Entre Sal et Dean, l’entente est immédiate et fusionnelle. Décidés à ne pas se laisser enfermer dans une vie trop étriquée, les deux amis rompent leurs attaches et prennent la route avec Marylou. Assoiffés de liberté, les trois jeunes gens partent à la rencontre du monde, des autres et d’eux-mêmes...

Actualités du film Sur la route

Le Semaine de la Critique vue par Victor B., membre du tout nouveau "Jury Révélation"

VictorB fait partie des quatre jeunes jurés qui récompenseront l’un des sept longs métrages en compétition de La Semaine de la Critique et nous donne chaque jour ses impressions.

Avis des internautesdu film Sur la route

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Publié le 13 juin 2012
Je n'ai pas lu le roman-culte de Kerouac. Cela m'a permis de ne pas être (comme c'est quasiment toujours le cas) extrêmement déçu par son adaptation cinéma. Le film s'est laissé voir sans ennui avec de bonnes performances des acteurs (Kristen Stewart est sincèrement excellente)...mais ne m'a pas donné envie de découvrir le livre. CQFD ?

Publié le 9 juin 2012
On The Road a donné lieu à un beau défilé de linge sur le tapis rouge cannois ; pour ce qui est du cinéma, on repassera. Même le Palmarès pourtant imbécile et démodé de Moretti aura vu clair dans ce film d'un autre âge. Dans ce pire film de la Sélection Officielle cannoise (et pourtant il y avait de la concurrence : The Paperboy de Lee Daniels, Lawless de John Hillcoat,...), la question n'est pas tellement celle de l'adaptation, qu'on va fatalement nous resservir à toutes les sauces, que celle du bien fondé de l'entreprise elle-même, qui ploie sans cesse sous le poids de son écrasant modèle. Pour le palper, se référer à la gêne dans l'article de Fernand Denis dans La Libre Belgique, exemplaire et hilarante : dans son entretien avec le réalisateur, les deux hommes ne parlent que du roman... Sorte de version dévitalisée de Diarios de Motocicleta en plus poseur, sage et vainement nimbé de fumée de joint pour masquer sa pauvreté esthétique (Eric Gautier, maniériste), ce road movie immobile, piétine narrativement avant de patiner franchement dans sa deuxième heure. Le film compte parmi les plus abominablement répétitifs et systématiques qu'il nous ait été donné de voir : ça fume, ça roule et ça fait l'amour, en boucle, pendant deux heures vingt qui échouent à nous rendre l'ambiance (bien qu'y peinant à force de jazz et d'inserts) et la verve initiatique du roman de Kerouac : un continuel aveu d'impuissance. Le seul sentiment intense devient alors l'ennui, face à de tels boulevards de routine, à peine alimentés de quelques caméos sensés sortir le spectateur de sa léthargie, où le summum de l'audace consiste en deux répliques improvisées par un Viggo Mortensen plus fossilisé que jamais. Ne cherchant aucun équivalent à la prose beat de l'auteur, ne trouvant aucune incarnation dans des comédiens mécaniques, miscastés (Sam Riley, Garrett Hedlund, Amy Adams, tous transparents), Salles s'engouffre dans des tunnels entiers de clichés sur l'époque (la reconstitution des soirées et du be-bop dans les bars) et sa représentation du sexe ou du métier d'écrivain est d'un conventionnel inversement proportionnel à l'imagination déployée dans le roman pour leur donner une dimension épique. Tout ce que Walter Salles parvient à évoquer, ce sont d'autres « grands films malades », fruits d'un travail colossal qui aboutirent à des propositions esthétiques creuses, proprettes et compassées, d'autres échecs majeurs de l'échelle de -mettons- Mister Nobody de Van Dormael par exemple. On aimerait voir Walter Salles, réalisateur qu'on qualifiera de gentil yes-man ou d'inoffensif opportuniste (son remake insensé de Dark Water d'Hideo Nakata, etc.), revenir à des projets de dimensions plus modestes comme le chaplinesque Central Do Brasil, d'heureuse mais désormais bien lointaine mémoire.

Publié le 8 juin 2012
voilà je donne 2 dans ce second commentaire , histoire de faire une moyenne !

Publié le 7 juin 2012
encore une fois cela ne sert à rien de cliquer sur les étoiles si le site affiche 10/10!!!!!!!!!!!!!!!!! ma cote 5/10 pour le message général , le climat , l'histoire de ces jeunes pré "amérique formatée " pré mac carthisme qui crient leurs idéaux eternels et imparables... mais le film long, trop long est indigeste. sex, drugs, drinks, tel est le menu pour l'essentiel pastellement band...t au fait mais terriblement pervers pour des moins de 16 ans

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