De rouille et d'os

Origine:
  • France
Genres:
  • Drame
  • Mystère
Public: À partir de 12 ans
Année de production: 2012
Date de sortie: 17/05/2012
Durée: 1h55
Synopsis : Ali a 25 ans et vit dans le Nord de la France. Il n’a pas d’argent et n’en a jamais eu. A bout de course et à cours d’idées, il appelle sa sœur qui habite à Antibes. C’est là où il va se réfugier, ensemble avec son fils. Il enchaîne les petits boulots : veilleur de nuit, videur, etc. C’est dans une boîte de nuit qu’il rencontre la belle Stéphanie, qui a une profession incroyable: dresseuse d’orques au Parc Aquatique d’Antibes. Quand un spectacle tourne au drame pour Stéphanie, un coup de téléphone nocturne les rapproche davantage. Entre eux va naître une relation particulière, charnelle et codifiée. Et lorsqu’Ali se voit offrir de participer à des combats clandestins pour gagner de l’argent, Stéphanie décide de le soutenir.

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Avis des internautesdu film De rouille et d'os

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Publié le 5 août 2012
Un très beau film. En lisant le scénario, j'espérais ne pas voir une comédie romantique et j'ai été servi. Le film parle (entre autres) de la violence comme exutoire même si celui-ci ne permet pas la réelle "guérison". A voir!!

Publié le 14 juillet 2012
J'ai bien aimé. Film sincère et poignant. Oui, il y a de la violence mais pour moi, la violence est plus dans les situations que dans les scènes de combat de boxe. Ce n'est pas un film romantique mais ça parle d'amour quand même. C'est particulier. A voir néanmoins !

Publié le 25 juin 2012
C'est un film merveilleux. Ca ne semble pas possible dans la réalité. Deux êtres, pas mals, beaux, intelligents, mais qui ont le goût de la violence, puis il y a la violence partout, le petit milieu aussi. Puis le drame arrive. J'aime pas d'hab les films avec violence. Mais là le miracle arrive et assez vite. C'est merveilleux. C'est un conte de fée. Un conte de fée qu'on peut réaliser soi-même.

Publié le 17 juin 2012
La virilité n'est désormais plus le monopole des blockbusters militaristes et belliqueux made in U.S.A. Dans un boucan d'enfer comparable, un certain cinéma d'auteur (d'hauteurs plutôt, vu sa façon de lever le menton face au spectateur avant de lui asséner une gifle d'une main tout en le caressant dans le sens du poil de l'autre) peut lui aussi mont(r)er du poing et axer sur des épisodes de violence complaisante ou de curieux avatars de la Loi du Talion son moteur dramaturgique, démonstration institutionnalisée à l'appui avec les films de la Compétition Officielle cannoise cette année (voir Cahiers du Cinéma n°679) : théories masculinistes, réponses burnées et surenchère à-qui-mieux-mieux avancées par Reygadas, Hillcoat, Loznitsa, Seidl, Haneke qui refont dans la cour de récré la compet' de qui a le plus gros film : le plus sérieux, le plus pessimiste, le plus dur, le plus long, le plus prise-de-tête (dans le Reygadas, très littéralement, le personnage s'en autodécapite de joie). Ecrasé sous des tonnes d'intentions et un storytelling envahissant, on voit dans De Rouille et d'Os, brassage malheureux de plusieurs nouvelles de Craig Davidson, davantage le film qu'Audiard aurait pu réaliser que celui qu'il a effectivement fait : en film d'action dans la lignée des bandes-dessinées graphiques de Luc Besson (les combats de coqs auquel se livre le personnage de Matthias Schoenaerts), ou en comédie érotique (scène très drôle où Schoenaerts demande tout de go à Cotillard si elle “veut baiser”, lui étant “opérationnel”), l'objet aurait pu tenir la route, c'est-à-dire en épousant un peu aveuglément la courbe de son personnage principal, cette force brutale et imbécile qui traverse le film comme une balle perdue. Schoenaerts est la bonne nouvelle (sinon la révélation pour certains) du film, en homme fracturé au front buté qui a gardé une partie du charisme bovin de Rundskop pour le transférer dans ce nouveau corps, plus sculptural, un peu improbable (voir les yeux écarquillées de Cotillard -elle fait ça très bien- le regardant se battre). Dommage que le prologue passé, on en vienne à voir venir les coups du sort comme autant de signatures de la plume des auteurs pour surnager dans une bluette qui ne s'assume pas, à mi-chemin entre un Intouchables hétéro, empesé de ralentis édifiants et un Biutiful moins symboliste mais aussi stupidement esthète. Le plus désagréable reste pourtant à venir... Œil pour œil et dent pour dent, et même ravalé à une série de combats de coqs ineptes, De Rouille et d'Os devient une démonstration un poil fascisante dans le registre de Avengers ou Hunger Games (par exemple) sur un struggle for life darwiniste pour apprendre comment énoncer son petit catéchisme audiovisuel (le héros finit avec sa famille dysfonctionnelle en star souriante du free fight) dans une scène finale d'un ridicule éprouvé. Les intentions spiritualistes prônées par Audiard et son scénariste Thomas Bidegain (une quasi-scène de prière sur Katy Perry), l'envie de dépeindre une esthétique « de la Grande Dépression » feront pouffer à la vision du film, qui sous couvert de fable sociale veut attirer la sympathie pour un personnage de brute imbécile qui bat son fils et fait perdre son emploi à sa sœur avant de se racheter in extremis dans une scène à l'hôpital où Audiard frôle son modèle avoué, Alejandro Gonzalez Inarritu (cette scène au téléphone fait écho à celle de Brad Pitt dans Babel), autre champion du forcing scénaristique bassement immoral. Audiard semble mûr au niveau de sa mise en scène (cadrage et étalonnage surtout) pour son fantasme secret : rejoindre l'écurie de Luc Besson et nous délivrer enfin le film d'action décervelé qui lui pend au nez depuis quelques années maintenant.

Publié le 16 juin 2012
là où la plupart des comédies romantiques ne nous font pas rêver car elles dénouent des scénarios improbable tenant plus de la performance amoureuse que de l'amour dans son essence, le film de Jacques Audiard réussit l'improbable pari de nous faire trembler sur l'histoire d'une rencontre entre une femme et un homme qui réussit ...

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