La Route

Titre original: The Road
Origine:
  • États-Unis
Genres:
  • Drame
  • Science-fiction
  • Thriller
Public: Tout public
Année de production: 2009
Date de sortie: 27/01/2010
Durée: 1h59
Synopsis : L’apocalypse a eu lieu. Le monde est dévasté, couvert de cendres. On ne sait rien des causes de ce cataclysme. Un père et son fils errent sur une route, poussant un caddie rempli d’objets hétéroclites et de vieilles couvertures. Ils sont sur leurs gardes car le danger peut surgir à tout moment. Ils affrontent la pluie, la neige, le froid. Et ce qui reste d’une humanité retournée à la barbarie.
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    7.3/10 12 votes - 20 critiques
  • 5.0/10  Cote de lalibre.be du film La Route

  • 2.5/10  Cote de DH.be du film La Route

Vidéodu film La Route

Avis des internautesdu film La Route

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Publié le 6 février 2010
"The road" est un film à la fois courageux, bizarre, décevant, et d'une noirceur presque indicible. Un script très frappant, mais trop simple. Une photographie remarquable, mais un dynamisme arythmique. Le film doit surtout beaucoup à ses acteurs : Theron (dépressive à souhait), Duvall (un passage étincelant) et surtout Mortensen (qui accumule les performances étonnantes). Sans eux, il n'y aurait tout simplement pas de crédibilité. La réalisation est bonne, mais la conception est trop faible.

Publié le 6 février 2010
1. je comprends pas les critiques de la DH ni de la Libre, peut être qu'il faut les remplacer. 2. on regarde un film pour l'ensemble qu'il présente, et non par rapport à des catégories : sûr que l'amateur de science fiction star wars (que j'ai aimé) ne trouvera pas son compte. mais c'est ridicule de dire que ce n'est pas bon parce que l'on n'a pas aimé. j'avais lu le livre que j'ai adoré. j'ai vu le film que j'ai beaucoup aimé. Il fallait réussir de faire un film "public" à partir d'un livre aussi épuré. pari tenu. Mortenssen est géant, on a peur juste ce qu'il faut, mais surtout on a une base de réflexion sur la survie de l'homme, voire de son humanité. Allez voir ce film, si vous aimez ne pas être pris pour un c... pour ça il y a Kad Merad et Du Welz...

Publié le 6 février 2010
Incroyable! C'est une ambiance absolument incroyable que ce film certes très sombre mais aux personnages intenses et aux émoitions si profondément humaines, que l'on en ressort tout simplement "imbibés" d'un monde à part... je me joins aux louages sur un Mortensen décidément charismatique et bouleversant mais aussi pour le coup très bien entouré, avec des peronnages "secondaires" aussi touchants les uns que les autres... alors bien sûr, à éviter un soir de déprime mais si une plongée dans la dimension humaine quand elle se confronte aux extrêmes de la vie vous intéresse, foncez!

Publié le 1 février 2010
Attention, bien que ce film affiche plusieurs stars: Viggo Mortensen (plus fiévreux et émacié qu'un ermite mystique russe), Charlize Theron (plus dépressive et abattue qu'un film des frères Dardenne) et Robert Duvall (plus mort-vivant et bouleversant que toute la misère du monde), 'The Road' n'est PAS DU TOUT un film "grand public"! En réalité, la probité et la sincérité de J. Hillcoat sont telles, que le film doit se regarder comme on lit un livre, à savoir de manière extrêmement pro-active, en décodant les psychologies des personnages, en y projetant ses propres peurs, pulsions et blocages. A défaut, le film ne fournissant aucune grille de lecture, on ne peut comprendre que pouic aux personnages et à ce récit terriblement sombre, quasiment dépourvu d'action, qui démontre à quel point l'humanité est peu de choses lorsqu'elle est réduite aux plus fondamentaux de ses instincts, de son animalité: chasser, manger, protéger sa portée, en un mot survivre... Il fallait bien un aussi grand acteur que Mortensen pour incarner un mâle de l'espèce, qui n'a plus que son fils pour entretenir "le feu" de la vie en dépit de tout, et surtout l'abandon déchirant d'une épouse et mère qui n'en pouvait plus de vivre ce qui, pour elle, était devenu une "non-vie", à défaut de soleil, de fleurs, d'oiseaux et de promesses de douceur, ce qui l'a de surcroît terriblement durci, rétréci à un seul objectif! Voilà bien une expérience radicale de cinéma, avec une extrême violence, mais qui reste quasiment toujours hors champ, et avec un sentiment de vide et de déréliction omniprésent. Il ne reste bien que des cendres, à l'exception de la toute fin du film qui alterne le plus grand désespoir, et la première lueur du nouveau jour... 9,5

Publié le 1 février 2010
Un petit oubli: pour ceux qui auront le courage d'aller voir le film, je tiens à dire que l'image de cette femme, qui ne peut plus vivre mais qui a le courage de s'enfoncer dans le Néant, où tourbillonnent les braises de la beauté anéantie, est une vision qui s'imprime durablement dans l'esprit.

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