Two Lovers

Origine:
  • États-Unis
Genres:
  • Drame
  • Romance
Public: Tout public
Année de production: 2008
Date de sortie: 24/12/2008
Durée: 1h50
Synopsis : New York, Leonard hésite entre suivre son destin et épouser Sandra, la femme que ses parents lui ont choisie ou se rebeller et écouter ses sentiments pour sa nouvelle voisine, Michelle, belle et volage, dont il est tombé éperdument amoureux. Entre la raison et l’instinct, il va devoir faire le plus difficile des choix...
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    6.6/10 27 votes - 26 critiques
  • 7.5/10  Cote de lalibre.be du film Two Lovers

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Actualités du film Two Lovers

Vu à Cannes : "The Immigrant" de James Gray

Le réalisateur de Two Lovers déçoit en compétition.

Avis des internautesdu film Two Lovers

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Publié le 14 janvier 2009
Bonjour, Yann. Ravi de lire à nouveau tes commentaires, toujours pertinents. Je ne partage toutefois pas tes réserves sur le plan du scénario. Certes, aujourd'hui, le cinéma est essentiellement un "spectacle" qu'il est opportun de maximiser, en multipliant les péripéties, les effets, les outrances ou les accroches. 'Two Lovers', tourné en quelques semaines à peine et réalisé dans l'urgence, n'est cependant pas sacrifié sur l'autel de la superficialité. Inspiré d'un texte de Dostoïevski, et transposé dans le milieu particulier que connaît James Gray, il se place à différents niveaux de lecture, en prenant comme point de départ des évènements somme toute assez rebattus vécus par des gens moyens, sinon ordinaires. Mais, à l'instar de Proust développant un "simple" baiser à Albertine sur des dizaines, voire une centaine, de pages, James Gray en fait une représentation de la condition humaine, de ses faiblesses, de ses errements et de sa faculté de repartir à zéro, et atteint ainsi à l'universel. Le factuel n'a donc qu'une importance très relative. Tout le monde n'est bien entendu pas contraint d'apprécier le ton particulier adopté par James Gray, mais il n'est pas conforme à la réalité de dire que 'Two Lovers' est insignifiant. Loin de là.

Publié le 13 janvier 2009
Un bon film, assurément. J'ai néanmoins quelques réserves par rapport aux excellents commentaires qui m'ont précédé. On est face à une véritable oeuvre de cinéma, sans aucun doute, avec des acteurs consistants, une image travaillée, une véritable âme et un "sens" dans la construction du film. Pourtant, j'ai une réserve principale : le scénario. Évidemment, le centre du film ne s'y trouve pas, j'en suis bien conscient, mais je suis de ceux qui pense que le scénario est un élément important dans la construction des personnages. Et ici, je trouvais le scénario vraiment très peu travaillé. Certes, il se déroule sans accrocs, de manière fluide, mais sans aucune surprise non plus. Et ce manque de surprise crée selon moi une certaine distance par rapport aux personnages qui, de part leurs caractéristiques, seraient plutôt enclin à agir de façon surprenante. Alors qu'on a des personnages très forts, ils sont en réalité écrasé par un scénario qui semble un peu détaché de ce qu'ils sont. C'est sans doute une volonté du réalisateur pour renforcer cette impression de "noyade" dans la réalité, mais j'ai malgré tout du mal avec ce choix. Ce qui m'a amené par moment à m'ennuyer, quand la tension se relâche un peu et que les prochains éléments semble déjà connus alors même qu'ils ne se sont pas encore déroulé. Néanmoins, il s'agit à n'en pas douter d'un bon film, élu pour beaucoup de critiques français meilleur film de 2008.

Publié le 13 janvier 2009
Décevant...Un film trop prévisible. Une histoire pas fun, ni triste, ni intriguante, juste insignifiante...J'ai mis 6 car j'adore J. Phoenix dont le rôle n'est pas top...Vraiment dommage...

Publié le 9 janvier 2009
Je ne pourrais mieux décrire ce que je pense du film que ne l'a fait Pekka dans son commentaire. Pour moi, le meilleur film depuis des mois au cinéma. Les personnages sont touchants. Les dialogues sonnent justes. La réalisation et la photographie sont excellents. Joaquin Phoenix est absolument remarquable et devrait être nominé aux Oscars. La musique est superbe. Bref, un grand film intimiste qui oscille entre légèreté et gravité, ce qui est un exercice périlleux. Un film qu'on oublie pas.

Publié le 7 janvier 2009
Les films de James Gray ont toujours baigné dans une certaine noirceur : Little Odessa (1994), The Yards (2000) et We Own The Night (2007). Au générique de ces trois films, le réalisateur new yorkais porte à la fois la casquette de scénariste et de réalisateur. Avec son nouveau film Two Lovers, James Gray surprend ses fans en oubliant son thème fétiche, la mafia et en revenant aussi rapidement, sur les écrans, un an seulement après son film We Own The Night. Présenté également en Sélection officielle à Cannes cette année, il est reparti les mains vides, tout comme pour ses deux films précédents. S'attaquant au mélodrame dans un triangle relationnel ultra-classique, le réalisateur américain s'aventure dans des chemins périlleux. Dès les premiers instants, New York porte son habit sombre et déprimant, marque de fabrique du cinéaste. La présence de Joaquin Phoenix, excellente comme l'ensemble de la distribution, renforce cette impression de déjà vu dans le cinéma de James Gray. Cependant, même si les tourments de Leonard sont parfaitement exploités, le film est plombé par le classisisme de son récit. Les événements sont si prévisibles que les protagonistes nous laissent dans l'indifférence la plus totale. Ce constat est d'autant plus navrant que les qualités du réalisateur ne demandent qu'à s'affirmer comme dans cette scène entre Leonard et sa maman des les escaliers. Á Retenir : une photo encombrante, un flash photo pour attirer le regard, une maman compréhensive, une livraison humide et des portiers intransigeants.

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