Deux jours à tuer

Origine:
  • France
Genre:
  • Comédie dramatique
Public: Tout public
Année de production: 2008
Date de sortie: 09/07/2008
Durée: 1h25
Synopsis : Antoine Méliot, la quarantaine, a tout pour être heureux : une belle épouse, deux enfants adorables, des amis sur lesquels il peut compter à tout instant, une jolie demeure dans les Yvelines et de l'argent. Mais un jour, il décide de tout saboter en un week-end : son bonheur, sa famille, ses amis. Que s'est-il passé chez cet homme pour qu'il change si étrangement de comportement ?
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    8.2/10 17 votes - 19 critiques
  • 5.0/10  Cote de lalibre.be du film Deux jours à tuer

  • 7.5/10  Cote de DH.be du film Deux jours à tuer

Avis des internautesdu film Deux jours à tuer

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Publié le 10 juillet 2008
Quelle émotion! Préparez vos mouchoirs, kleenex et pour les filles faites vous consoler. Du très bon cinéma avec un Albert Dupontel excellent! Même si on se doute un peu du final, l'effet recherché n'en est pas amoindri et l'intensité des émotions reste intact. Seul bémol, comme déjà mentionné dans d'autres critiques, une Marie-José Croze un peu trop théatrale mais un casting très reussi pour le reste. Un dernier conseil, évitez le rimel ou passer directement aux toilettes après la scéance

Publié le 9 juillet 2008
Antoine Méliot, la quarantaine, (remarquablement interprété par Albert Dupontel -qui crevait déjà l’écran dans Fauteuils d’orchestre et dans une moindre mesure dans Odette Toulemonde-) a tout pour être heureux : une belle épouse, deux enfants adorables, des amis sur lesquels il peut compter à tout instant, une jolie demeure dans les Yvelines et de l'argent. Mais un jour, il décide de tout saboter en un instant : son bonheur, sa famille, ses amis. Que s'est-il passé chez cet homme pour qu'il change si étrangement de comportement ? Cette intro -qui n’est pas de moi- est bien écrite parce que toute la clé est là. Quelque chose s’est passé dont on ne peut rien vous dire sans déflorer tout le film. Un peu comme dans cet autre brillant film qu’était « Je vais bien ne t’en fais pas ». Pour continuer le parallélisme avec ce dernier film, dans les deux cas, il y a quelque chose qui ne va pas dans la tête des personnages principaux pour avoir pareille réaction et donc le film cloche un peu par cette révélation abracadabrante, mais il n’empêche que cela reste un prétexte à faire pour le reste un film presque parfait comme on les aime et comme il devrait y en avoir bien davantage, au scénario bien monté. Un de ces films qui font la gloire du grand cinéma français. De l’humour, du génie dans les dialogues (on voudrait revoir sur youtube la séquence où génie de la publicité le personnage décline de manière magistrale 15 tirades différentes pour faire l’éloge d’un pot de yaourt « à la manière de... ». Des phrases qui font songer aux fabuleuses et mémorables répliques de Molière apprenant à M. Jourdin à améliorer un poème d’amour. Dommage peut-être le choix du titre du film, « Deux jours à tuer » qui n’a rien à voir et dont le niveau de qualité est 3 crans en dessous de la qualité du long-métrage. Le film –contrairement à la frileuse présentation dans la Libre- n’a rien de violent, sauf peut-être la scène trop caricaturale de dispute avec les amis- et sauf bien entendu qu’envoyer tout en l’air dans sa vie sans raison est par essence un geste fort et parfois injuste. Envoyer tout en l’air, est un sentiment que plein de gens ayant tout pour être heureux ont déjà eu l’envie ou le fantasme de faire. Prendre au mot et surprendre en rompant les tabous avec une aguicheuse peut-être également. Ils se reconnaîtront dans le personnage principal et siroteront tout le film. Voir comme en vieillissant on peut se mettre à ressembler à son vieux père et réaliser que l’on adopte pas mal des comportements qu’il a lui-même adoptés laisse aussi rêveur. Le ton des dialogues est juste. Le talent du maquilleur qui a su transformer la toute belle épouse d’Antoine une fois qu’elle est abandonnée en femme fatiguée et déconfite est à observer. Seule la petite scène où se croyant trompée l’épouse légitime essaie une dernière fois de redonner de l’envie sexuelle à son mari même s’il y a du génie dans les mouvements, sonne un peu faux. Nombre d’épouses trompées privilégieront la giffle et la crise de larmes. Le « malentendu » dans son horreur et prêtant via témoin oculaire à rumeur est magnifiquement monté . Il est parfaitement relevé par la phrase de dialogue entre l’homme et la femme : « cette fois tu lui diras ». Bref un tout beau film, à s’empresser d’aller voir et que je crois que je montrerai dans quelques mois en ciné-club à mes grands étudiants de 17 à 19 ans. Et tant pis s’ils préfèrent les « films d’action ». Il est de notre responsabilité de les mener au beau cinéma. Je le leur montrerai notamment parce qu’il y a sujet à dialogue ensuite et à commentaires pédagogiques. Bravo au réalisateur Jean Becker. La photographie et les images de la nature sont également de toute beauté. Je souhaite succès populaire au film et nominations aux grands prix divers... Peu importe le 07 juillet 2008

Publié le 9 juillet 2008
Cela faisait très longtemps que je n'avais plus été bouleversée de la sorte par un film. La tension est permanente. On bascule d’un sentiment à l’autre, de l’admiration face à ce personnage qui ose ce qu’on a tous envie de faire si souvent (dire ce qu’on pense sans retenue) à l’incompréhension embarrassée (parce que dire la vérité absolue est incompatible avec une vie sociale). Et puis, on se laisse guider par ces acteurs FABULEUX (et leur direction parfaite), on se perd encore un peu et quand on comprend, on se sent si vulnérable, si humain… Surtout ne lisez pas tout suer ce film avant d’aller le voir car le spectacle en serait gâché !

Publié le 9 juillet 2008
Je me suis offert, ce qui ne m'était plus arrivé depuis longtemps, une après midi ciné afin de profiter agréablement du dernier jour (pluvieux au possible) de ma semaine sabbatique. Au programme, ce film, et Mes Amis, Mes Amours. Le ton léger du second a vite été effacé par le premier, émouvant, mené de manière magistrale par un Jean Becker incroyablement inspiré. On se demande pendant tout le film où il va nous emmener, d'aventure en aventure ou de mésaventure en mésaventure... . Seul petit bémol, comme l'a souligné peu importe, la réaction de Marie-José Croze en épouse trompée et trahie, un peu trop déclamée, un peu trop théatrale pour être crédible à mes yeux, sinon, un film tout en finesse, comme on aimerait en voir plus souvent au cinéma. Allez le voir et ... laissez vous surprendre!

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