Mr. Nobody

Origine:
  • Belgique
Genre:
  • Science-fiction
Public: Tout public
Année de production: 2009
Date de sortie: 13/01/2010
Durée: 2h18
Synopsis : Février 2092, Nemo Nobody a 120 ans. Il est le doyen et le dernier mortel d'un monde heureux peuplé d'immortels. Il revoit en flash back toutes les années passées auprès de sa femme Anna... à moins que ce ne soit Elise ou Jeanne. Son destin s'est joué sur le quai d'une gare, lorsqu'il avait 8 ans, confronté à un choix impossible: partir vivre en Amérique avec sa mère ou rester en Angleterre avec son père. Aventures réelles ou fantasmées, l'effet papillon d'une goutte d'eau ou d'une coquille d'oeuf a modifié le cours de son existence.
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    7.8/10 50 votes - 51 critiques
  • 5.0/10  Cote de DH.be du film Mr. Nobody

  • 7.5/10  Cote de lalibre.be du film Mr. Nobody

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Avis des internautesdu film Mr. Nobody

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Publié le 6 avril 2011
Lourd...dommage.

Publié le 21 avril 2010
Mr Nobody de Jaco Van Dormael: un chef-d'oeuvre jubilatoire Ou: Les grandes oeuvres avancent lentement A la fin de la projection de Mr Nobody que j'ai vu en compagnie de mes deux filles, l'une, jeune adulte, l'autre post-adolescente, je suis resté un moment sans voix, traversé par un grand cri intérieur que l'on pourrait résumer à peu près par cette onomatopée: waouh! Une réelle surprise, un coup de théâtre: je m'étais retrouvé dans cette salle dans l'intention de passer simplement un bon moment de cinéma, comme avec les autres films de Jaco Van Dormael. Le premier choc passé, une sensation forte, celle d'avoir assisté à un évènement qui ne tarderait pas à prendre une ampleur médiatique hors du commun, à la mesure de ce film. Et la certitude d'avoir vu le plus grand film de l'histoire du cinéma belge (mais j'adore les films de nos deux frères célèbres, – ne comparons donc pas), et un grand film de l'histoire du cinéma tout court; la certitude aussi que ce film raflerait tous les prix, de Cannes aux Césars, en passant par les Oscars, Lion, Ours, et autres créatures du Zoo médiatico-cinématographique. Puis je reviens à moi, et m'enquiert des réactions de mes filles: enthousiasme identique et partagé, mais « m'enquérir » n'est pas le mot: vérifier est plus juste, car pendant le film, j'ai eu la sensation d'un partage: nous vivions la même chose, et Dieu sait si nos goûts diffèrent, séparés par l'âge et tout le reste; et entre elles aussi, que de différences! Les jours suivants, j'ai continué à vérifier auprès des amis de tout poil: certains ne l'avaient pas encore vu, ils hésitent... la critique est très partagée... par contre, chez ceux qui l'ont vu, mêmes réactions d'enthousiasme. Et j'y suis retourné, histoire de vérifier si je ne m'étais pas emballé un peu vite. Que nenni! Pas une virgule, pas un point d'exclamation de trop dans mon emballement! Et retourné encore, pour la version longue, le director's cut, qui semble hélas déjà reléguée dans les marges, dans un de ces cinémas un peu moins clinquants, mais tellement plus chaleureux, qui redonnent une seconde vie à des films qui sont parfois en bout de course commerciale... Mais rien ne s'est passé. Pas de raz de marée médiatique. Le silence, ou presque. Et maintenant déjà, en bout de course commerciale? Il semble qu'à part quelques voix discordantes, les critiques se soient donné le mot: j'ai lu des choses ahurissantes comme « Projet trop long, trop lourd, trop cher, "Mr Nobody" ne décolle jamais. », là où moi – et pas mal d'amis compétents mais étrangers au monde des médias – ne voient que légèreté, jeu, bonheur, jubilation. Trop cher? Depuis quand le prix entre-t-il en ligne de compte dans la critique d'un film? Reprocherait-on au petit Belge de vouloir jour dans la cour des grandes superproductions américaines? Et en anglais en plus, pour qui se prend-il? Etrange consensus. Réactions polies ou négatives en Belgique, sabotage en France (même pas sélectionné au festival de Cannes! A cause de cette petite phrase assasssine sur le cinéma français? Je n'ose le croire. Et ce cafouillage-sabotage à Venise mentionné dans l'article du Soir du 17 mars? Que signifie tout cela?). Je viens de me faire violence: j'ai supprimé un paragraphe dans lequel j'y allais de ma petite analyse, pas originale, mais... pertinente, je m'empresse de le dire! J'y évoquais comment le film entre en dialogue avec un autre chef-d'oeuvre – malmené lui aussi à sa sortie –, celui de Stanley Kubrick: 2001, l'Odyssée de l'espace. Mais il y a tellement d'autres lectures possibles, plus légères ou plus graves, peu importe: c'est le propre des chefs-d'oeuvre. Les choses de la vie, de toutes les vies possibles, graves ou légères, tragiques ou comiques, sont peintes, montées plutôt, avec un outil si fin, manié avec la légèreté, la finesse, la souplesse d'un peintre rieur qui assemble sur une seule toile toutes les vies que l'on aurait pu choisir si le temps, le hasard, la fatalité, la chance ne nous avait forcé à n'en choisir qu'une... Une immense toile vivante, une sorte de grand opéra aléatoire et jubilatoire dont le motif serait, pour reprendre le mot du film, la grande cour de récréation de la vie, recrée par le rieur, avec sous le chaos des cris et des rires, de vraies joies, de vrais drames, de vraies émotions. Et comme dans une cour d'école, on y rit, on y pleure, on y chante. On ouvre des yeux d'enfant étonné, et l'envie nous prend de jouer avec le joueur: et nous? et moi? Allez, moi, par exemple: si ce fameux jour, au moment de croiser une certaine belle jeune fille en robe blanche, mon lacet de chaussure s'était défait, si j'avais marché sur une crotte de chien, et qu'au lieu de croiser son regard, je m'étais penché vers ma chaussure, quelle aurait été ma vie, et avec quelles autres filles, ou garçons, aurais-je vu ce film.... Aux dires de ce professionnel déjà cité, le film ne décollerait pas? Je dirais plutôt qu'une fois embarqué, on n'atterrit plus! C'est une caractéristique des grands films : le spectateur y a une place, il a de l'espace, dans lequel il peut se mouvoir et jouer. Il est sollicité. Impossible de s'affaler. De retour dans la vie, il peut, s'il le veut, se créer son propre Mr Nobody... Est-ce cela qui a déplu dans une époque où la passivité grasse est devenue la règle? Est-ce l'effort demandé à l'intelligence par une oeuvre intelligente? Intelligente, pas intellectuelle, sans quoi le film aurait déplu à ma post-adolescente! Ou, comme je l'ai lu, le côté papier glacé, un peu froid des images, le côté clip, bd ou jeu vidéo qui empêcherait l'émotion? Et ben si vous voulez le savoir, j'ai eu la larme à l'oeil à plusieurs reprises, de rire ou de chagrin. Et les cours de récréation d'aujourd'hui ressemblent à ça: des enfants qui papotent avec leurs copains tout en zappant avec les images et les sons de leur e-phone, ipod et autre. Ce choix est une mise à distance, qui rend sa liberté de jeu au spectateur. Bout de course commerciale? Peut-être, à moins qu'une file géante ne se forme dés à présent devant ce petit cinéma du centre-ville, avant de s'étendre dans tout Bruxelles (allez, chiche, on y va, avant que le pion ne siffle la fin de la récré). Bout de course, certainement pas. C'est sans compter avec cette dimension centrale du film: le temps. Une raison de plus pour courir, vite, dans ce petit cinéma chaleureux, et partout où Mr Nobody fera entendre son rire sans âge pour tous les enfants de 19 à 119 ans... (et moi je me sens mieux, frustré de ne pouvoir crier au chef-d'oeuvre face aux critiques qui ont le pouvoir de malmener, voire démolir ce que j'ai aimé le plus c'est dernières années) Lucien Putz enseignant, traducteur, auteur d'un roman (Les tambours de Louis

Publié le 13 avril 2010
Je reviens d'avoir été voir ce film et j'ai adoré tout et ... je ne l'ai pas trouvé trop long. Il est très bien tourné au niveau des plans, de l'esthétisme des scènes... L'histoire, les questions que ce film suscitent !!! Un film qu'il faut voir plusieurs fois pour en dégager toute la richesse et découvrir toute la palette que le réalisateur nous livre. Beaucoup de clins d'oeil au cinéma. Bref pour moi du grand art, n'en déplaise aux critiques !!!

Publié le 17 mars 2010
Film certes déroutant, mais cependant profond. Mention spéciale pour la photographie.

Publié le 25 février 2010
Un véritable petit moment de magie... Bon, c'est vrai, il vaut mieux être prévenu et ne pas trop vouloir mettre de l'ordre à tout prix... Laissez-vous porter par un des plus beaux films à l'affiche en ce moment... A voir, et à revoir.

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