La France

Origine:
  • France
Genres:
  • Drame
  • Guerre
Public: Tout public
Année de production: 2007
Date de sortie: 26/12/2007
Durée: 1h42
Synopsis : Automne 1917. Au loin, la guerre bat son plein. À l’arrière, Camille, une jeune femme, vit au rythme des nouvelles de son mari parti au front. Mais un jour, elle reçoit une courte lettre de rupture. Bouleversée et prête à tout, elle décide de se travestir en homme pour le rejoindre. Elle se dirige vers le front, empruntant les chemins de traverse afin d’échapper à la vigilance des gendarmes. Dans une forêt, elle rencontre une petite troupe de soldats qui ne se doutent pas de sa véritable identité.
Elle va les suivre, et changer ainsi de vie, découvrant au fil des jours et des nuits ce qu’elle n’aurait pu imaginer, ce que son mari ne lui avait jamais raconté et ce que ses nouveaux compagnons se garderont de lui révéler : la France.
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  • 5.0/10  Cote de DH.be du film La France

Avis des internautesdu film La France

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  • 1
Publié le 3 décembre 2007
Film râté, vide, appliqué et poseur. Rien est à sauver dans ce naufrage sans saveur. La fin du film est navrante. L'ennui est au rendez-vous.

Publié le 23 novembre 2007
La tentative d’approche du conflit 14/18 très novatrice est louable, voire même par moments admirable. Camille l’androgyne, incarnée par une Testud plus insaisissable et fascinante que jamais, qui court après un mari mort ? perdu ? se révèle être un ange déchu annonciateur d’une prophétie du malheur. Elle symbolise dans son combat contre nature, toute la déraison que provoqua la dernière année de cette sale guerre. Bozon est passionné par son sujet, il réussit à nous tenir en haleine avec une belle conviction. Il se laisse aussi débordé par cette ambition et souffre d’un manque de moyen pour mieux l’extérioriser. Alors parfois il compense, tablant sur l’originalité. Ca fonctionne lorsqu’il s’agit de la parabole de l’Atlantide, sorte d’Eldorado mythique à atteindre, là où l’on espère « que les esprits sont petits sont petits, pas étroits », un pays où il n’y a pas d’orphelins ni de malheureux. Ca frise le ridicule quand nos trouffions entonnent des chansons pop, adaptées pour la circonstance, disgracieuses tant dans le texte que dans l’interprétation. Elle viennent contrarier le récit et casse le rythme du film qui ne tient déjà qu’à un mince fil de soie poétique. Mais les interprètes compensent, Testud est entourée d’hommes. A commencer par un Pascal Gregory émérite en Lieutenant paternaliste et surtout François Négret fiévreux et fabuleux, l’année 2007 signe décidément son retour . Bozon a ses références, il filme à la manière de Rivette (épure de l’image, du décor) ou de Rohmer (théâtralité de la gestuelle, du texte), mais il manque encore un peu de cohérence en matière d’art. Une légère déception pour un film tout de même audacieux et plein de charme.
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