Whatever Lola wants

Réalisateur:
Origines:
  • France
  • Canada
Genre:
  • Drame
Public: Tout public
Année de production: 2007
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Avis des internautesdu film Whatever Lola wants

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Publié le 26 avril 2008
Pâle copie du cinéma hollywoodien. Les travers sans le panache. Et qui se retrouve au milieu de nulle part sans rien dire, sans rien donner, sans rien prouver. Bluette, scénario exécrable, réalisation qui sonne tout faux, peu d'atouts vraiment.

Publié le 21 avril 2008
Dans cette période de morosité ambiante où toutes les peurs stigmatisent les peuples le cinéma offre une échappatoire. Le récent succès de la chtite comédie de Dany Boon en est une preuve. Le spectateur aujourd’hui a besoin de se libérer l’esprit, rire ou s’émouvoir de choses simples. C’est un cinéma de crise. A l’image de ce que nous proposaient les grands maîtres américains ou français de l’entre deux guerres. Une toile sociale de fond, juste pour situer l’action à laquelle on vient coller une histoire romanesque qui a pour seule justification la détente, le dépaysement. Nabil Ayouch, dans son combat militant s’inscrit dans cette veine. Ses productions à faibles budgets et destinées au grand public en sont une preuve. Il laisse la réalité sociale à d’autres, son objectif étant de toucher le spectateur et de mettre en relief de jeunes réalisateurs. Le plus beau fleuron qu’il offre est donc ce troisième film. Calqué sur les comédies américaines des années 30/40 qui ont fait et font encore le bonheur des cinéphiles, il nous propose une belle histoire édulcorée de tout pensum militant. Il s’inspire de notre vécu ou ressenti (clivage de perceptions entre occidentaux et orientaux) pour ne laisser la place qu’à une jolie émotion brute. Lola symbole d’optimisme et de volonté délivre un message universel qui est tout sauf simpliste : la peur de l’autre vient de la méconnaissance. Le film est sans prétention, parfois même maladroit, mais sa force réside dans le bonheur jouissif qu’il procure. On se laisse piéger, on rit, on s’émeut, on trépigne au rythme d’une bande originale bien balancée. Laura Ramsey et Carmen Lebbos sont coupable aussi de cet emportement. Elles amènent dans leur relation élève/professeur une vraie intimité empreinte de regrets, de méfiance et d’amour universel. « Whatever lola wants » sur les traces d’un Cukor, ou d’un Wellman, belle référence pour un beau film.
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