Saison sèche

Titre original: Daratt
Origines:
  • France
  • Belgique
  • Tchad
Genre:
  • Drame
Public: Tout public
Année de production: 2006
Date de sortie: 31/01/2007
Durée: 1h36
Synopsis : Tchad, 2006. Le gouvernement a accordé l'amnistie à tous les criminels de guerre. Atim, seize ans, reçoit un revolver des mains de son grand-père pour aller tuer l'homme qui a tué son père… Atim quitte son village et part pour N'djaména, à la recherche d'un homme qu'il ne connaît même pas. Il le localise rapidement: ancien criminel de guerre, Nassara est aujourd'hui rangé, marié et patron d'une petite boulangerie… Atim se rapproche de Nassara, lui fait croire qu'il cherche du travail et se fait embaucher par lui comme apprenti boulanger, avec la ferme intention de le tuer… Intrigué par l'attitude d'Atim à son égard, Nassara le prend sous son aile et lui apprend l'art et la manière de fabriquer du pain… Au fil des semaines, une étrange relation se tisse entre les deux êtres. Malgré sa répugnance, Atim semble trouver chez Nassara la figure paternelle qui lui a toujours fait défaut; de son côté, Nassara découvre chez l'adolescent un fils potentiel. Un jour, il lui propose de l'adopter…
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  • 7.5/10  Cote de lalibre.be du film Saison sèche

  • 5.0/10  Cote de DH.be du film Saison sèche

Avis des internautesdu film Saison sèche

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  • 1
Publié le 29 mars 2016
Peut-être étais-je cette fois bien disposé, mais je ne me suis pas ennuyé, et j'ai été ému. J'ai eu du plaisir aussi à revoir des paysages familiers, à retrouver la scène sahélienne.

Publié le 17 avril 2007
Mahamat Saleh Haroun, né au Tchad en 1960, en est déjà à son troisième long métrage. En 1999, il est primé à Venise pour Bye Bye Africa et en 2002, il est remarqué à la Quinzaine des réalisateurs de Cannes avec Abouna (notre père). Il a signé également plusieurs documentaires et courts métrages. Daratt ne traite pas de la guerre civile au Tchad mais des traces qu'elle laisse sur les jeunes générations. A la demande du grand-père, Atim, en manque de repères familiaux, a une tâche bien lourde à accomplir. Entre vengeance et pardon, à 16 ans, a-t-il déjà les moyens de forger sa propre opinion ? Un passé familial et historique aussi lourd ne facilite pas le développement de soi. Le film de Mahamat Saleh Haroun repose sur d'excellentes bases scénaristiques qui amènent bon nombre de réflexions sur la violence et le pardon : La vengeance qu'une répétition d'une même violence, le pardon ne permet pas d'oublier mais stoppe le processus de la violence, la guerre marque à vie des générations de jeunes... Daratt provoque le débat sans porter de jugements sur ses personnages, interprétés par des acteurs non-professionels. Pourtant, tout cela n'empêche pas Daratt d'être un film très ennuyeux car trop lent et beaucoup trop long. Un court métrage aurait parfaitement fait l'affaire car le réalisateur tchadien ne se focalise que sur la relation entre les deux protagonistes principaux. Vraiment dommage car les intentions sont excellentes et aurait marqué les esprits sur une 1/2 heure de temps ! Á Retenir : Ne pas faire pipi sur les murs, ne pas laisser traîner son revolver, un tueur reconverti, un jeune sans repères et fallait-il vraiment en faire un long métrage ?

Publié le 25 février 2007
J'aime trop Afrique, ses ressources, ses richesses humaines, pour me satisfaire de cet opus d'une sécheresse, d'un manque de rythme, d'une absence totale d'intrigue (tout est dit dans le synopsis). IL y avait là matière à émotions, à mise en perspective historique (contemporaine). Le dénuement matériel de ce village n'obligeait pas à ce dépouillement excessif dans la forme. Peut-être aussi, n'étais-je pas dans les conditions de médiation et de sérénité pour appécier ce film. Le Fils, des Dardenne, traite d'un sujet équivalent, mais avec quelles force et conviction ! Le dépouillement est aussi présent dans les films de Bresson, mais il est dense. Ici, il est vide. Je n'attribuerai pas de vote. Alllez-voir vous même, peut-être.
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