Stupide.

La comparaison à Michael Youn et à Jackass ne fait pas justice à l'énorme talent de Sacha Baron Cohen pour rester impassible et dans son personnage dans des situations où vous et moi aurions déjà explosé de rire ou de révolte. Au delà des situations limite scato, il y a quand-même une dénonciation de l'ignorance et de l'intolérance qui va bien plus loin que le simple défi de potache. Pour ne rien gâcher, j'en ai pleuré de rire - mais cela ne sera sans doute pas le cas de tout le monde. Yegshemash!

Comment dire... Intriguant les premières minutes (jusqu'où va-t'il aller...?), on rit ensuite (ça va quand même très très très loin), et puis une lassitude s'installe... la transposition en long métrage de cet habitué de sketchs "borderline" (Michaël Youn est dans la rubrique "petitzizi" à côté de Borat Sagdyev) est un peu laborieuse, la finesse ne fait pas véritablement partie du schéma mental du bougre. Bref, même si le film ne dure qu'une heure 23, on s'ennuie après 35 minutes... Reste des moments interloquants, une séance d'annulingus mémorable... à oublier au plus tôt. Mais le "bon public adulescent" va adorer (mon épouse était surprise par la déconcertante facilité avec laquelle la foule rigolait benoîtement aux bonnes et moins bonnes blagues distillées par l'ami Sacha Baron Cohen). M'enfin si ça fait rire...